Au cours de cette période de confinement, de nombreuses difficultés sont rencontrées par les étudiant·e·s et la précarité menstruelle en fait partie. La précarité menstruelle est le fait de ne pas avoir assez les moyens financiers pour se procurer des protections périodiques (tampons, cup, serviettes périodiques etc…).
Pour pallier à la précarité menstruelle, l’Ecosse a décidé depuis le 26 janvier 2020 de permettre la gratuité des protections périodiques dans les centres communautaires et pharmacie, cela donnant la mise en place gratuite sur les universités en 2018.
Or ceci n’est pas encore le cas en France. Ainsi la question de la précarité menstruelle est loin d’être réglée et devient une problématique importante en la période. En effet, cette année en France, le coût de la vie est plus important pour les étudiantes de 529,32 euros notamment à cause du coût des protections périodiques. Les campus étant fermés lors de la période de confinement, les distributeurs de protections périodiques mis en place sur certains campus ne peuvent donc pas être utilisés et les possibilités d’être dépannée dans les centres du SUMPPS n’est pas possible car ils sont fermés.
Ainsi, si vous êtes dans un cas de précarité menstruelle, il faut que vous puissiez faire une demande d’Aide Ponctuelle auprès du CROUS auquel vôtre université est rattachée. N’hésitez pas à contacter vos élu·e·s UNEF afin que nous puissions vous accompagner dans vos démarches.
L’UNEF revendique la mise en place par les CROUS de protections périodiques en libre accès dans les résidences universitaires notamment en cette période de confinement.